Haïti : la chine appele à une action mondiale pour protéger les enfants

New York, 28 août 2025 : La crise haïtienne s’est une nouvelle fois invitée à l’agenda du Conseil de sécurité des Nations Unies. À cette occasion, Geng Shuang , représentant permanent adjoint de la Chine auprès de l'ONU, a livré un message sans détour : les enfants haïtiens paient le prix le plus lourd de l’instabilité, et la communauté internationale doit agir sans tarder.

Le diplomate a dressé un portrait préoccupant de la situation : écoles fermées, accès limité aux soins de santé, malnutrition grandissante et exposition quotidienne à la violence. « Haïti ne peut pas se permettre de perdre une génération entière », a-t-il déclaré, soulignant que la vulnérabilité des enfants constitue un danger non seulement pour le présent, mais aussi pour l’avenir politique et social du pays.

Selon lui, la crise haïtienne dépasse largement le cadre d’une urgence humanitaire ponctuelle. Elle menace directement la stabilité de la Caraïbe et risque d’alimenter un cercle vicieux de pauvreté et de violence. « Sans protection et sans perspectives, les jeunes sont condamnés à l’exclusion et à l’instabilité », a-t-il averti.

Geng Shuang a plaidé pour une réponse globale et coordonnée , qui allierait assistance humanitaire immédiate, appui sécuritaire et projets de développement durable. Il a cependant rappelé un principe fondamental : tout effort international doit se faire dans le respect de la souveraineté et des choix du peuple haïtien. Pour la Chine, il est essentiel que la protection de l’enfance devienne une priorité centrale dans les discussions menées par le Conseil de sécurité.

Cette prise de position intervient alors que l’ONU peine à définir une stratégie commune sur Haïti. Plusieurs pays membres privilégient l’urgence humanitaire, d’autres misent sur un compromis politique local, mais tous reconnaissent que la crise atteint un seuil critique. Dans ce contexte, l’appel chinois remet la jeunesse au cœur des préoccupations, en soulignant que l’avenir d’Haïti dépend de sa capacité à sauver et protéger ses enfants.

Pour La chine , il s’agit moins de rivalité diplomatique que de rappeler une évidence : un pays qui abandonne ses enfants compromet irrémédiablement son avenir. L’avertissement de la Chine résonne ainsi comme un appel à la responsabilité collective, adressé à l’ensemble de la communauté internationale.

ST /Edito 24