Cap- Haïtien : un projet pour intégrer le genre et le climat dans le développement local

Cette semaine à Cap-Haïtien, le Ministère de l’Environnement a lancé officiellement un projet visant à renforcer le développement local en intégrant l’approche genre et les enjeux liés aux changements climatiques. Le projet, soutenu financièrement par l’Ambassade de Taïwan, a pour objectif de donner aux collectivités locales les outils nécessaires pour inclure les femmes dans la planification et la mise en œuvre des stratégies de développement durable.

La cérémonie de lancement a réuni le ministre de l’Environnement Moïse Fils Jean Pierre, l’ambassadeur de Taïwan Cheng Hao Hu, des cadres du ministère, des représentants d’organisations de femmes, des universitaires et les autorités locales. Le ministre a souligné l’importance de l’engagement des femmes, qui représentent plus de la moitié de la population, et qui, en tant que principales gestionnaires quotidiennes des ressources naturelles dans les foyers, jouent un rôle central dans la réponse aux défis climatiques.

L’ambassadeur Cheng Hao Hu a salué l’initiative, soulignant la volonté de Taïwan et d’Haïti de construire une société plus résiliente et inclusive. Il a rappelé que ce projet s’inscrit dans une coopération de longue date visant à soutenir les efforts environnementaux et sociaux du pays.

Madame Musette Thomas, responsable du genre et du changement climatique et coordinatrice du projet, a expliqué que les activités se concentreront sur les communes de Cap-Haïtien, Milot, Limonade et Quartier-Morin. Les interventions incluront la formation des acteurs locaux, l’accompagnement à la planification des autorités, la mobilisation des communautés et la valorisation des initiatives portées par les femmes.

Selon les responsables, ce projet est conçu pour créer un impact durable en renforçant la capacité des collectivités à intégrer l’égalité de genre dans toutes leurs actions et à préparer les communautés aux défis posés par le changement climatique. Il s’agit d’une étape importante pour promouvoir un développement inclusif et durable dans la région.

Stacy Tertulien /Edito 24