Le Ministère de la Jeunesse, des Sports et de l'Action Civique (MJSAC) n'est pas en reste. Son premier scandale de corruption de la saison a aussi éclaté, selon des informations non encore vérifiées.
Si ce nouveau cas se confirme, l’état d’esprit de ce régime serait inquiétant. St-Pierre Mesguerre, le Directeur de Cabinet du ministre et ancien cadre de ce ministère , aurait démissionné après la découverte du détournement de 3 millions de gourdes en carburant par la ministre elle-même. Ces fonds seraient utilisés au bénéfice du Conseiller-président, Smith Augustin. D’autres rumeurs veulent faire croire que ces deux individus entretiennent une relation personnelle, ajoutant une dimension supplémentaire à ce scandale. Ce serait grave que la transition, dans ce contexte tragique, soit réduite à des questions de petits amis.
A souligner que sur un compte twitter non vérifié et qui lui est attribué, St-Pierre Mesguerre se démarque de ces rumeurs et précise que sa démission est plutôt liée à des questions techniques.
Ces affaires ne sont que la partie visible de l'iceberg.
Le gouvernement de Garry Conille, et à ce niveau, le CPT dirigé par Edgard Leblanc, semblent être minés par une culture de la corruption qui s'étend à tous les niveaux de l'administration. Cette formule d’exécutif à dix têtes (9 conseillers + 1 PM ) aura laissé un mauvais goût dans l’histoire de la transition en Haiti.
Les citoyens, déjà éprouvés par les difficultés économiques et sociales, doivent faire face à des dirigeants plus préoccupés par leurs intérêts personnels que par le bien commun.
Il est impératif que des mesures drastiques soient prises pour lutter contre cette corruption endémique et sauver cette étape de la transition.
La transparence, l'intégrité et la responsabilité doivent devenir les piliers de notre gouvernance. Sans cela, le pays continuera de s'enfoncer dans la défiance et la stagnation, incapable de réaliser son potentiel et d'assurer un avenir meilleur à ses citoyens.
En attendant, chaque nouvelle révélation ne fait que renforcer la conviction que le changement est non seulement nécessaire, mais urgent. Les Haïtiens méritent un gouvernement à la hauteur de leurs espérances et de leurs besoins, un gouvernement où la probité n'est pas l'exception, mais la règle.
Edito24
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