top of page

La misère a inversé les rôles: les élites à genoux , le peuple debout

  • Writer: Edito 24
    Edito 24
  • Jul 26
  • 2 min read

ree

Port-au-Prince, juillet 2025

Ce que nous vivons aujourd’hui est le fruit d’un enchaînement cynique d’événements :

Les réformes annoncées par le Président Jovenel Moïse — visant à briser les monopoles, mettre fin à la corruption institutionnelle et rétablir la souveraineté économique de l’État — ont précipité sa mort.

Son assassinat, le 7 juillet 2021, n’était pas un simple crime : c’était un coup d’État politique déguisé, orchestré par ceux que ses réformes dérangeaient, et mis à exécution par un secteur privé et politique refusant de perdre leurs privilèges.


L’arme du crime : le refus de la réforme

Ceux qui bénéficiaient de l’État comme unique source d’enrichissement ne pouvaient survivre à un système où l’État se réorganise pour servir le peuple. Leur riposte fut brutale.

Mais ironie de l’histoire : en éliminant Jovenel, ils ont creusé leur propre tombe économique.

Des élites désormais dépossédées et affamées

Depuis ce coup d’État silencieux :

Les sanctions internationales se sont abattues sur les hommes d’affaires et les politiciens corrompus.

Les grandes fortunes sans fondations productives se sont effondrées.

Les élites qui vivaient de l’État sont tombées dans la même précarité que le peuple.

Aujourd’hui, elles n’ont même plus les moyens de financer une campagne, un mouvement, ni même une opération de rue.

Et dans leur affaiblissement, elles sont devenues dépendantes, elles aussi, de ceux qui dictent les règles par la force ou la peur.

Le CIT dit la vérité

La misère a aplati les rangs.

L’élite n’a plus de marge. Le peuple n’a plus de patience. Et le pays n’a plus de temps.

Le secteur privé qui manipule les ruines du pouvoir cherche encore à imposer ses choix, mais même ses fidèles serviteurs sont aujourd’hui affamés et silencieux.

Le moment est venu de redresser la boussole nationale :

Non pas en répétant les erreurs du passé,

Mais en tirant les leçons de ce qui a coûté la vie à un président,

Et en reconstruisant un État souverain, juste et fonctionnel.

Le CIT ne pactise ni avec les bourreaux de la transition, ni avec les profiteurs de la République.

Nous proposons une voie où ni la peur, ni la faim ne dictent la politique.

Mais où la justice, la compétence et la mémoire réorientent le destin du peuple haïtien.

CIT – Pour une transition de vérité, pas de façade.

Ceux qui ont tué le changement ne peuvent pas être ceux qui gèrent l’avenir.


Rudy Laurent,

Membre du CIT

 
 
 

Comments

Rated 0 out of 5 stars.
No ratings yet

Add a rating
bottom of page