Kempès Sanon (Chef gang de Bel-Air ) réaffirme la lutte des gangs malgré les sanctions
- Edito 24
- Oct 21
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Kempès Sanon, présenté comme chef du gang de Bel‑Air et récemment ciblé par des sanctions américaines, a tenu des propos incendiaires lors d’une interview accordée à l’agence EFE depuis sa résidence fortement gardée à Bel‑Air. Il a assuré que les groupes armés poursuivraient leur « lutte » jusqu’à « renverser le système », affirmant que ni les actions extérieures ni l’usage de drones n’arrêteraient leur mouvement.
Le gang de Bel‑Air est accusé d’avoir multiplié les attaques contre des institutions publiques et des civils, et fait partie d’une coalition connue sous le nom de Viv Ansanm dirigée par l’ancien policier Jimmy Chérizier. Sanon a dénoncé les sanctions et les pressions internationales, affirmant que les décisions prises par les États‑Unis, le Canada et la France visent, selon lui, à affaiblir Haïti, ce qui, d’après lui, ne ferait que renforcer la détermination des groupes armés.
Dans son intervention, Sanon a tenté de justifier la présence des gangs dans certains quartiers en affirmant que, face à un État « incapable de répondre aux besoins », ce sont ces groupes qui « prennent soin » des populations locales. Il a vivement critiqué le Conseil Présidentiel de Transition, qu’il accuse de se comporter en « voleurs » profitant de l’insécurité pour s’enrichir et prolonger leur pouvoir.
Ces déclarations interviennent alors que la situation sécuritaire dans la capitale et d’autres régions demeure extrêmement préoccupante. Les propos d’un responsable présumé de gang, tenus publiquement et relayés par les médias, rappellent l’ampleur du défi pour les autorités et la communauté internationale : rétablir l’ordre, protéger les civils et restaurer des institutions capables de répondre aux besoins essentiels de la population.
Edito 24







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