Dans le contexte politique haïtien tumultueux, l’émergence du Premier ministre Garry Conille a suscité un espoir de renouveau et de stabilité. Cependant, cet espoir serait menacé par une situation préoccupante qui mérite une réflexion approfondie : l’influence néfaste de Nesmy Manigat, chef de cabinet du Premier ministre.
Selon une source interne et également du cabinet, Nesmy Manigat, tout en bénéficiant de la confiance indéfectible de Garry Conille, semble jouer un rôle paradoxalement destructeur. C'est la raison pour laquelle, ce même pays qui se trouve en état d'urgence sécuritaire n'a toujours pas de ministre de l'Intérieur. Un terrible paradoxe.
Le comportement obstructif du chef de cabinet serait un obstacle majeur à la sélection et au recrutement des talents nécessaires pour dynamiser l’administration publique et, par extension, améliorer la gouvernance de ce régime spécial. De candidats au poste de ministre de l’Intérieur à des membres de cabinets ou des diplomates expérimentés, Manigat semble systématiquement écarter tous les individus capables de renforcer l’efficacité du gouvernement en les qualifiants soit d'irritant, soit d'opposant. Opposants à quoi se demande-t-on.
Ce qui est particulièrement alarmant, c’est que Manigat ne serait pas simplement un bureaucrate lambda. Son approche semble teintée d’un désir profond de conserver son propre pouvoir et de maintenir une position dominante. Manigat, dont les compétences sont souvent perçues comme limitées et son discours souvent nébuleux, se révèle être un maître de l'intrigue. Il semble avoir une capacité redoutable à rejeter les individus qui pourraient le mettre en lumière ou faire ombrage à son incompétence.
La situation est d’autant plus critique que Garry Conille, ayant passé une longue période hors du pays, dépend largement des conseils et de l’orientation de Manigat pour constituer son équipe. Conille, malgré son désir manifeste de faire avancer le pays, se trouver, à en croire notre source, entravé par un collaborateur dont les motivations semblent plus personnelles que nationales.
Ce blocage systématique par Manigat constitue un risque majeur pour l’avenir du gouvernement Conille et, par conséquent, pour le peuple haïtien. Si Conille échoue dans sa mission à cause de cette manipulation et de ce sabotage interne, ce ne sera pas seulement un revers pour le Premier ministre lui-même, mais un échec retentissant pour l’ensemble de la nation.
L’incapacité de mettre en place une équipe compétente et dynamique compromettrait gravement les chances de progrès et de réformes nécessaires pour le pays.
Il est impératif que cette situation soit examinée avec la plus grande attention. La vigilance doit être de mise pour éviter que les ambitions personnelles d’un individu ne compromettent le bien-être et l’avenir de tout un peuple. La transparence, la responsabilité et la compétence doivent primer dans la gestion des affaires publiques, et il est crucial que Garry Conille prenne des mesures fermes pour assurer que son équipe soit constituée en fonction de critères d’efficacité et non d’intrigues politiques.
Le sort du gouvernement Conille et, par extension, du peuple haïtien dépend maintenant de la capacité de ce dernier à surmonter les obstacles internes et à se recentrer sur l’objectif primordial : servir les intérêts nationaux avec intégrité et compétence.
Edito 24
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