Dans une note datée du 26 décembre 2024, les États-Unis expriment leur « choc et profonde tristesse » face à l'attaque violente survenue lors de la réouverture de l’Hôpital de l’Université d’État d’Haïti (Hôpital Général). Cette institution publique emblématique, qui servait les Haïtiens de toutes origines, a été brutalement frappée, privant la population d’un service essentiel, par des gangs criminels.
« Nous condamnons fermement cet acte de violence insensé et déplorons les nombreuses victimes : journalistes, policiers, personnel soignant et patients, » déclare la note.
Les États-Unis soulignent que les personnes présentes à l’hôpital ce jour-là aspiraient à bâtir une Haïti plus forte et sécurisée. Cependant, leur engagement a été tragiquement brisé par des individus cherchant à affaiblir le pays. Cette attaque barbare est décrite comme une agression contre les victimes elles-mêmes et contre le principe fondamental du respect de la vie humaine.
La note condamne également les attaques visant les journalistes, rappelant leur rôle essentiel dans la préservation de la démocratie. Les États-Unis appellent la communauté internationale à intensifier son soutien à Haïti, notamment par une aide humanitaire et des actions concertées pour renforcer la sécurité.
« Seule une mobilisation collective des nations permettra au peuple haïtien de repousser l’emprise des gangs et de restaurer une sécurité durable, » conclut la déclaration.
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