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Haiti, la révolution à l'envers


en sanglots, la compagne d'un journalistes assassiné


En Haïti, les chefs de gangs se prétendent révolutionnaires, mais leurs actions révèlent une réalité bien différente. Ces groupes, loin de libérer ou défendre le peuple, se livrent à des actes de destruction et de terreur qui ciblent directement la population qu’ils prétendent protéger. L'attaque meurtrière du 24 décembre, lors de la tentative de réouverture de l’Hôpital Général de Port-au-Prince, illustre cette contradiction flagrante.


Une "Révolution" Auto-destructive


Comment peut-on prétendre mener une révolution tout en détruisant sa propre société ? En empêchant la réouverture de l’un des plus grands centres hospitaliers de la capitale, les gangs se montrent comme des ennemis du progrès et de la survie même de leur communauté. Les victimes de cette attaque – deux journalistes, Markenzy Nathoux et Jimmy Jean, un policier, et plusieurs autres blessés – rappellent la violence aveugle de ces groupes. Cette tragédie, qualifiée par l’Association Haïtienne des Journalistes de « terrorisme pur et simple », est une preuve supplémentaire de leur incapacité à construire quoi que ce soit de durable ou de juste.


Une Crise de Pouvoir et d’Identité


Les gangs haïtiens, tels que la coalition Viv Ansanm, utilisent la rhétorique révolutionnaire pour justifier leurs actes. Pourtant, cette rhétorique masque souvent une lutte pour le contrôle territorial complet de la capitale et l’exploitation des ressources locales. Ces groupes se nourrissent de l’effondrement de l’État et des frustrations populaires, mais leurs actions – attaques contre des hôpitaux, des prisons, des commissariats et même l’aéroport international – révèlent un désir d'anarchie et de destruction du pays.


La psychologie de ces gangs repose sur l’instauration d’un climat de peur. En ciblant des institutions essentielles comme les hôpitaux et en s’attaquant à des journalistes, ils cherchent à montrer leur puissance tout en réduisant les espaces de résistance. Pourtant, en s’en prenant aux infrastructures vitales, ils s’aliènent la population et aggravent la crise sociale et économique.

Le Défi de Répondre

Face à cette situation, le gouvernement, représenté par le président par intérim Leslie Voltaire, et le Premier Ministre Fils-Aimé, a promis une réponse ferme. Mais cela suffira-t-il ? La lutte contre ces gangs nécessite une stratégie qui combine soit la répression appropriée ou des négociations, la réhabilitation sociale et la restauration de l’État.

Une véritable révolution ne détruit pas : elle construit. Ces gangs, qui se revendiquent comme tels, ne sont rien d’autre que des instruments de destruction dans un pays en quête désespérée de reconstruction et le responsable de l'association des journalistes haitiens n'a pas mâché ses mots: Du terrorisme pur et simple.


Edito 24

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