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Haïti : Les États-Unis consultent pour une intervention militaire latino-américaine et une nouvelle transition en Haiti

  • Writer: Edito 24
    Edito 24
  • May 4
  • 2 min read

Alors que la crise sécuritaire en Haïti atteint des sommets inquiétants, les États-Unis prennent l’initiative de relancer une dynamique régionale pour endiguer la violence des gangs armés qui déstabilisent le pays. Après l’échec de la mission internationale dirigée par le Kenya sous l’égide de l’ONU, Washington tourne désormais son attention vers l’Organisation des États américains (OEA) afin de construire une réponse plus coordonnée et efficace avec les pays d’Amérique latine.


Le Département d’État américain a entamé des discussions avec plusieurs membres de l’Organisation des États américains (OEA) en vue de déployer des troupes latino-américaines en Haïti. Cette force aurait pour mission de rétablir l’ordre, de lutter contre le crime organisé et de faciliter une transition démocratique dans un pays ravagé par l’instabilité politique et la violence.


Selon des sources diplomatiques, les États-Unis élaborent actuellement un plan structuré en deux volets : d’une part, une offensive décisive contre les gangs criminels qui contrôlent de larges portions du territoire haïtien, et d’autre part, un processus diplomatique rigoureux pour soutenir le retour à une gouvernance démocratique.


Albert Randim, désigné prochain Secrétaire général de l’OEA, aurait déjà été approché par l’administration Trump. Il se serait montré favorable à cette proposition. Randim pourrait s’appuyer sur un précédent historique : en 1965, l’OEA avait envoyé une force de maintien de la paix en République dominicaine à la demande du président Lyndon B. Johnson. Bien que certains pays comme le Brésil, la Colombie, le Chili et le Mexique puissent rappeler que cette mission répondait alors à la logique de la Guerre froide, elle constitue néanmoins un précédent utile pour justifier une nouvelle opération régionale — cette fois-ci axée sur la lutte contre le banditisme armé et le renforcement des institutions haïtiennes.


Ce virage stratégique des États-Unis intervient à la suite de ce qu’ils considèrent comme un échec : la mission internationale dirigée par le Kenya, mise en place sous mandat de l’ONU, n’a pas réussi à faire face aux bandes criminelles haïtiennes, faute de ressources, de personnel et d’équipement adéquats. Le gouvernement actuel. En dépit des efforts consents, n’a pas pu inquiéter les bandits qui continuent de massacrer la population civile.


Edito 24

 
 
 

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