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Haïti : Evans Paul appelle à la création d’un ministère pour la gestion des désastres

Le 12 janvier 2010, Haïti vivait l'une des plus grandes tragédies de son histoire. Un séisme dévastateur a fait des centaines de milliers de morts, détruit des infrastructures vitales et bouleversé le pays. Quinze ans après cette catastrophe, le pays continue de lutter contre des défis multiples, exacerbés par la vulnérabilité géographique et des crises sécuritaires persistantes. C'est dans ce contexte qu'Evans Paul, ancien Premier ministre d’Haïti, appelle à la création d’un ministère de la Sécurité, de la Prévention et de la Gestion des Désastres.


Dans un plaidoyer publié ce dimanche 12 janvier 2025, l'ex-Premier ministre souligne que la fragilité de l'île face aux catastrophes naturelles nécessite une gestion intégrée et proactive. Haïti, situé sur des failles sismiques et régulièrement exposé aux cyclones tropicaux, demeure particulièrement vulnérable aux crises. Pour éviter des pertes humaines et matérielles supplémentaires, Paul insiste sur l'urgence d'une approche systématique, centrée sur la prévention et la gestion des risques.

Le ministère proposé aurait pour missions de coordonner les efforts de sécurité publique, de gérer les interventions en cas de catastrophes naturelles et d’assurer une reconstruction durable. Il inclurait également la mise en place d’un système d'alerte précoce pour mieux protéger les communautés locales.


L'ex-Premier ministre, qui fut également Maire de la Capitale Haitienne, plaide aussi pour un renforcement de l'éducation et de la sensibilisation. Selon lui, la population haïtienne doit être informée dès le plus jeune âge des risques sismiques et climatiques, et formée à adopter des comportements adaptés face aux catastrophes. Il propose d’intégrer des modules sur la gestion des risques dans les programmes scolaires et d’encourager la formation d'acteurs locaux tels que les enseignants et les leaders communautaires.


Pour Paul, la clé de la résilience d’Haïti repose sur une mobilisation collective. En appelant à l’unité nationale, il évoque l’importance de dépasser les divisions internes pour bâtir un pays mieux organisé, plus sécurisé et solidaire face aux défis à venir. “Transformons la mémoire douloureuse du 12 janvier 2010 en un levier de progrès et de solidarité”, conclut-il, mettant en lumière l’espoir d’un avenir plus sûr pour les générations actuelles et futures

Edito 24

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