La structure de communication gouvernementale ainsi que celle de la PNH se livre à une guerre d'informations cherchant maladroitement à ignorer les faits qui se sont produits à l'Hopital Général ce lundi. Déjà. trois communiqués.
Des vidéos de journalistes amateurs circulent à travers les réseaux circulent à travers les réseaux sociaux exposent le périple de ce cortège qui traversait un véritable champ de tirs. Pendant toute la durée de la visite à l'intérieur, c'était le désordre généralisé au sein des troupes et à la sortie de l'Hopital, ce fut la pagaille. Une performance digne des troupes du capitaine Bobo.
Grace à Dieu, il n'y a eu aucun mort et le Premier Ministre est sorti sain et sauf de cette infantile visite médiatique à l'Hopital Général qu'il a déjà visité.
La PNH et la primature continuent de démentir cette information. Le problème, c'est qu'ils sont seuls à le faire. le Nouvelliste et mêmes les médias alliés du gouvernement n'arrivent pas à comprendre l'économie de ce démenti et continuent de confirmer que le premier Ministre et d'autres citoyens aurait pu laisser leur peau ce lundi.
Maintenant voici la version CNN, le média qui accompagnait Garry Conille dans ce défilé de Baie des Cochons, pour qu'on puisse passer à autre chose:
Les forces de sécurité protégeant le leader haïtien ont fourni une couverture de tir alors qu'il quittait un hôpital à Port-au-Prince après une interview avec CNN, illustrant de manière frappante la violence qui continue de ravager la nation dévastée par les gangs.
CNN avait interviewé le Premier ministre intérimaire Garry Conille dans un hôpital détruit par les gangs lorsque des rafales de tirs prolongées et répétées ont été entendues dans le voisinage. Conille a d'abord poursuivi l'interview et n'a pas fait de remarque sur les tirs, ce qui n'est pas inhabituel à Port-au-Prince.
Après l'interview, les responsables et l'équipe de CNN ont été évacués en voiture, avec quelques tirs supplémentaires alors qu'ils prenaient la route principale.
Personne n’a été blessé et le Premier ministre a été ramené en toute sécurité à son bureau.
Haïti est toujours secouée par la violence meurtrière des gangs et les bouleversements politiques, qui se sont fortement intensifiés en février. La crise a conduit à des attaques contre les infrastructures critiques par les gangs, les rendant inopérantes, y compris l'aéroport international et le port de la capitale, coupant ainsi les lignes d'approvisionnement vitales en nourriture et en aide.
Edito24
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