
Heidi 30 janvier 2025, le Premier Ministre Fils Aimé, accompagné des ministres Patrick Pélissier (Justice), Paul Antoine Bien-Aimé (Intérieur) et Mario Andrésol, Secrétaire d’État à la Sécurité publique, a présidé une réunion décisive à la Direction Générale de la Police Nationale d’Haïti (DGPNH). Cette rencontre, marquée par un climat d’urgence et de responsabilité, a réuni les plus hautes autorités du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN), suite à une attaque des bandes armées dans la zone de Kenskoff.
Cette réunion s’est aussi tenue dans un contexte d’intérêt suite aux récentes arrestations d’individus hauts placés, dont un ancien député et un directeur général en fonction. Ces arrestations, liées à des accusations de complicité ou d’implication avec les gangs terrorisant le pays, viennent souligner la gravité de la situation et l’urgence de restaurer l’ordre.
Fils Aimé a été clair dans ses propos : « L’État ne reculera pas. L’unité des forces institutionnelles est désormais une exigence vitale. Il est impératif de restaurer la confiance, d’affermir la coordination entre les forces de l’ordre et de mettre hors d’état de nuire ceux qui sèment la terreur. » Mais a-t-il vraiment les moyens de sa politique?
Le climat de terreur qui sévit actuellement, avec des attaques répétées de groupes criminels, a touché de trop nombreuses familles. « Trop de familles pleurent un enfant, un parent, un proche, arrachés à la vie par la barbarie de ces monstres humains. Trop de femmes ont été violées, trop de travailleurs empêchés d’exercer leurs activités en toute quiétude », a déclaré Fils Aimé. Ces récentes arrestations ont révélé à quel point l’ombre des gangs s’étendait bien au-delà des rues, touchant des cercles de pouvoir où la corruption et la complicité ont permis à ces groupes criminels de prospérer.
Le gouvernement a pris des mesures fortes pour intensifier la lutte contre ces groupes armés, a-t-il dit: « Les forces de l’ordre recevront les moyens nécessaires pour traquer, démanteler et neutraliser les gangs. La peur doit changer de camp : ce ne sera plus la population qui vivra sous la menace, mais bien ceux qui ont choisi la voie du crime », a affirmé le Premier Ministre.
« Nous frapperons fort et sans relâche. Aucun criminel ne sera épargné. »
« Nous avons un mandat clair : mettre fin au règne des criminels. Et nous le ferons, sans faiblesse, sans hésitation, avec la force et l’autorité de l’État. L’ennemi sera défait. L’ordre sera rétabli. Haïti retrouvera la paix », a conclu le Premier Ministre, en appelant à une mobilisation générale pour restaurer l’État et offrir une chance de paix à la population haïtienne.
Edito 24
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