Déportation des résidents permanents soutenant des gangs en Haïti

Nouvelle onde de choc trois jours après l'arrestation de l'homme d'Affaires Réginald Boulos. Dans une déclaration officielle, le Département d'État annonce de nouvelles mesures ciblées contre certaines personnes titulaires du statut de résident permanent légal aux États-Unis, accusées d'avoir collaboré avec des chefs de gangs haïtiens liés au groupe Viv Ansanm,désormais désigné comme organisation terroriste étrangère (FTO).

Selon les autorités américaines, ces individus, bien qu’installés légalement sur le sol américain, ont activement soutenu ou facilité les opérations de Viv Ansanm, un réseau impliqué dans la violence extrême et le chaos qui déstabilisent Haïti.

« Les États-Unis ne permettront pas que des personnes bénéficient de privilèges migratoires tout en servant les intérêts d'organisations criminelles ou terroristes », a déclaré un porte-parole du Département d'État.

Sur la base de cette décision, le Department of Homeland Security (DHS) pourra engager des procédures de déportation en vertu de l’article 237(a)(4)(C) de la loi sur l’immigration et la nationalité.

Cette initiative illustre la volonté ferme de l’administration Trump de protéger la population américaine, de préserver la sécurité nationale et de contribuer à la stabilité régionale dans les Caraïbes.

Edito 24