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  • Writer's pictureLa Rédaction

A quel point sommes nous "mêlés"?



La situation est catastrophique. Des milliers de familles vivent dans le tourment et la crasse en pays étrangers. Ils ne rêvent que de pouvoir retourner vivre dans leur pays. Tous les yeux sont fixés vers un pouvoir autocrate qui ne rend compte à personne. Ce ne serait pas si grave, car le pays est prêt à tout accepter, pourvu qu'il redevienne vivable.


Mais dans ce cas, il semble que Conille et Manigat, les deux hommes forts de Port-au-Prince se moquent des espérances et de la patience de la population, visiblement zombifiée.


Conille et Manigat ne se contentent pas de perdre du temps, ils communiquent leur perte de temps et manipule. La semaine dernière, ce fut une rencontre avec le Chef de la police pour l'aider à combattre la corruption. Doit-on en rire ou pleurer? la police n'a rien à voir avec la lutte contre la corruption. Il y a des entités pour ça etunemarche à suivre. En détournant les ressources précieuses des forces de sécurité vers la démagogie, Conille et Manigat jettent de la pourdre aux yeux pour mettre de côté l'urgence cruciale de restaurer la sécurité dans une capitale dévastée par les gangs.


Ils font semblant de ne pas savoir que d es gangs criminels contrôlent désormais plus de 80 % des zones urbaines, tandis que des quartiers entiers sont sous leur domination. Cette violence endémique a provoqué une crise humanitaire majeure. Environ 200,000 Haïtiens ont été déplacés de leurs foyers, cherchant refuge dans des conditions précaires, souvent dans des camps surpeuplés et insalubres.


La violence des gangs a des répercussions catastrophiques sur la vie quotidienne et une perte incessante de vies humaines et un climat de terreur omniprésent. Les familles, désespérés par l'absence de perspectives, fuient le pays à un rythme alarmant. En 2023, plus de 5,000 jeunes ont tenté de quitter Haïti par des voies dangereuses, souvent en embarquant sur des bateaux de fortune. Un artiste de renom serait noyé dans cette fuite du pays. Beaucoup se retrouvent naufragés en mer, victimes d'abus ou, dans le pire des cas, déportés vers Haïti après des échecs tragiques en mer ou en désert.


La fuite des jeunes vers les pays voisins expose non seulement les risques immédiats de naufrages et de violences, mais également la perte de futurs potentiels pour notre nation. Le pays se vide et risque de disparaitre. Les abus et les déportations subis par ces migrants soulignent l'urgence de stabiliser notre pays pour offrir une alternative viable à ces jeunes qui cherchent désespérément une vie meilleure.


En vous concentrant sur la propagande personnelle et ignorer la sécurité, vous risquez non seulement d'aggraver la situation actuelle mais aussi de susciter une nouvelle vague de colère populaire. La population, déjà désabusée par l'inefficacité de l'État, pourrait réagir avec une intensité encore plus grande que lors des mouvements de contestation précédents.


Il est impératif que les efforts de ce gouvernement soit concentrés vers la lutte contre les gangs et la restauration de la sécurité publique. La priorité doit être de reprendre le contrôle des zones dominées par les criminels et de stabiliser le pays pour éviter une détérioration supplémentaire de la situation humanitaire et sécuritaire. Ignorer cette urgence au profit de la parade est un luxe que notre pays ne peut se permettre dans la crise actuelle.


Vous aviez accepté le pouvoir et vous jouissez des privilèges. Votre engagement doit être clair et immédiat : ramener la sécurité à Port-au-Prince et sauver les Haïtiens des griffes des gangs pour éviter une escalade de la crise qui pourrait mener à un chaos encore plus dévastateur. Nous n'avons pas besoin de manifester pour ça. C'est votre seule mission.


Edito 24

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Guest
Aug 26
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